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– Une réussite japonaise: le cas Toyota

japan flag 2 Toyota et l’esprit de communauté

 Le japonais Toyota est devenu au premier trimestre 2006 le premier constructeur automobile mondial, dépassant son rival américain en difficulté General Motors en termes de ventes et de production. Toyota a annoncé mardi qu’il avait vendu 2,348 millions de véhicules dans le monde de janvier à mars. Il en a produit dans le même temps 2,367 millions. Tous les analystes s’attendaient à ce que Toyota, qui vole de succès en succès en Amérique du Nord où les constructeurs locaux sont au contraire à la peine, décroche la couronne de leader planétaire courant 2007. "Il était presque certain que Toyota deviendrait numéro un mondial cette année en termes de ventes unitaires. En termes de bénéfices et de trésorerie, Toyota est déjà le constructeur le plus fort du monde depuis très longtemps", a expliqué à l’AFP Tatsuya Mizuno, analyste chez Fitch Ratings à Tokyo. Toyota avait annoncé fin décembre qu’il comptait produire 9,42 millions de véhicules en 2007, ce qui lui permettra vraisemblablement de conserver longtemps son nouveau titre de numéro un mondial face à son rival américain. Il devrait annoncer le 9 mai un cinquième bénéfice net record pour l’exercice 2006-2007 clos fin mars. Son résultat d’exploitation devrait être supérieur à 2.000 milliards de yens (12,5 milliards d’euros), une première pour une entreprise japonaise tous secteurs confondus. (La Libre 24/04/2007)

toyota logo 2Cette nouvelle est notable car Toyota n’est pas seulement l’inventeur du « just-in-time », mais une entreprise représentative du management inspiré par l’esprit de communauté. On a pu observer que les entreprises occidentales qui avaient essayé de limiter leurs niveaux de stock à l’instar de Toyota ont souvent échoué, faute de comprendre les principes qui fondaient sa méthode de gestion de la production. Entre autres y figurent l’accent mis sur le long terme (même au détriment d’avantages financiers à court terme), le développement du personnel et des partenaires (fournisseurs et sous-traitants) suivant une philosophie intégrée stable, des décisions mises en oeuvre d’autant plus rapidement qu’elles avaient été prises consensuellement en y consacrant le temps nécessaire, une remise en question permanente afin d’aboutir à l’élimination des gaspillages, reconnus ou non, nuisibles au processus de production. Des principes associés directement ou indirectement à l’esprit de communauté, et fort éloignés des schémas bureaucratiques et autoritaires qui règnent dans certains pays européens.

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